Fuel Apocalypse c'est quoi?

Le monde de Fuel Apocalypse ou F.A. pour les intimes est votre monde. Votre bonne petite terre, une fois que l'on en aura pompé toutes les réserves naturelles.

Et autant vous le dire tout de suite ce ne sera pas beau à voire !

Croyez moi, à l'époque ou l'or noire commençait à manquer, les accords de paix ont vite sautés. S'il y avait aujourd'hui des historiens il parleraient surement de troisième guerre mondiale... Mais pour nous c'est le Fuel Apocalypse.

C'est le monde où on vit, un monde où on tue pour une goute d'essence. Pour un oui ou pour un non ! Ce monde c'est celui de F.A. !

Et putain mon ami, qu'es ce que j'aime ce monde!

26/07/2012

Epidose 9 : Réveille matin


5 mai 2152 , entre 10h et 12h , quelque par au bord de la route 66


Ce matin en me levant je me suis dit que la journée allait être bien morose, rejoindre Shamrock pour y vendre les biens réquisitionnés au cours des dernières semaines. Une journée à rouler dans ce désert, sans la moindre habitation a piller, la moindre personne a torturer. Aucun divertissement à l’horizon, une journée bien merdique.
Mais vers 10 heure, le soulagement, numéro sept et venu me dire qu'une sentinelle avait repéré un convoi à une centaine de bornes d'ici. Enfin un peu d'action j'en pouvais plus, trois jours que j'ai tué personne, le sang commence à me manquer. Pour fêter ça je lui demande de me ramener une des filles.

Rien de tel pour bien commencer la journée, un massacre en perspective et une petite pipe. Cinq minute aprés il revenait avec l'une d'elle, la tenant fermement par le bras.
-Allez viens petite ! Tu sais ce que tu as à faire alors fais le !
-Oui monsieur
-Ne m'appelle pas monsieur, ne parle même pas, ouvre la juste pour sucer et tout se passera bien.

Sur ces belles paroles, Arxe dégrafa les bouton de son pantalon en cuire et sortit son engin. Un peu hésitante la jeune fille s’avança, doucement vers lui en regardant autour. Dès qu'elle fut assez proche il l'attrapa pas les cheveux et l'obligea a se mettre a terre, la tête vers son bas ventre.
Pendant dix minutes elle s’exécuta, le dégoût la prenait régulièrement avec des envies de régurgiter. Elle pleurait en silence, la bouche grande ouverte et essayant de ne penser a rien et surtout pas à ce qu'elle faisait. Elle espérait juste qu’après il la laisserait tranquille et que le cauchemar s’arrêterait là.
Mais elle n'était pas au bout de ses surprises. D'un seul coup il la souleva par les cheveux, la regarda dans les yeux et d'un air blasé lui dit : tu n'es vraiment pas doué toi, hein ? Tu as de la chance d'avoir un joli p'tit cul et d’être docile. Ça m’évite d'avoir à te frapper car là ou je vais te vendre ils préfèrent les fille entières et puis tu feras ça h24 alors autant commencer la pratique de-suite. La peur était lisible sur son visage, les larmes avaient laissé des sillons dans la couche de poussière sur son visage. Arxe la jeta sur ce qui lui servait de lit et lui arracha le bout d'étoffe qui lui recouvrait les hanches. Après l'avoir retournée, il la saisit par l'endroit même ou quelques secondes avant son bout de tissu était accroché, et l'approcha de son bas ventre. La tête dans la paillasse, elle s’efforçait de ne pas crier, la douleur était insoutenable. Durant presque vingt minutes il la culbuta comme une bête sauvage, et les mots sont justes, Arxe était réellement déchaîné, l’excitation du massacre à venir l'avait mis en appétit.
Une fois fini, il se redressa, referma son pantalon et lui mit un tape sur les fesses : alors ça t'a plu, allez rhabille-toi et casse-toi avant que je décide de te butter ! Elle dut s'y prendre à trois fois pour arriver à se lever tellement la douleur était présente. D'une démarche plus qu'hésitante elle se dirigea vers la sortie de la tente. Juste avant la sortie de la tente il l’interpella :
-Et alors on dit pas merci et au revoir ?
D'une voie tremblante et agonisante elle lui répondit :
-merci monsieur, au revoir monsieur
Une fraction de seconde plus tard Arxe avait sorti un flingue de la taille de son avant bras de nulle part. La fille n’eut pas le temps de voir sa vie défiler que BANG son cerveau se répandait sur le sable et la porte de la tente.
-Putain je lui avais bien dit de pas m'appeler monsieur, elles sont vraiment toute des connes.


Bon allez j'ai pas que ça à foutre moi il faut que je m'occupe de ce convoi. -Numéro sept, oh Numéro sept je te parle !
Toujours devant la tente de Arxe pour en garder l’accès il était apparu après le coup de feu et regardait avec envie le corps nu et presque décapité de la jeune fille. Sans le quitter des yeux : Oui boss, je t'écoute.
-Bien alors tes dix hommes vous pliez le camp et embarquez le bétail et la marchandise dans le camion. Moi et numéro 3 et 4 on va s'occuper du convoi. On ce retrouve ce soir à une vingtaine de bornes des portes de Shamrock.
Un petit silence s'ensuivit et il rajouta avant de partir : et fais ce que tu veux avec le corps de cette fille elle me sera de plus aucun intérêt maintenant.

24/07/2012

Episode 8 : Le Convois


5 mai 2152, peu après midi , quelque par sur la route 66

Bonjour mesdames, mesdemoiselles et messieurs, et bienvenue pour cette chevauchée du train infernal. Laissons pour un temps Schamerock et ses querelles de comptoir pour revenir un peu plus tôt dans l’après-midi si vous le voulez bien. Allez je vous laisse entre des mains expertes !

Ça fait déjà cinq jour qu'on roule sans relâche. Cinq jour d'une route qui n'en finit pas, du sable et de la roche à perte de vue. Et cette poussière, que les roues de ce satané camion soulèvent sur son passage. En plus de s'infiltrer partout et de venir me brûler les yeux elle va finir par nous attirer des ennuis. Un nuage de poussière qui se déplace dans une étendue où rien ne bouge, il ne faut pas être savant pour savoir que ça se repère à des kilomètres !

Mais putain pourquoi je l'ai suivie, je suis trop con. On me l'a toujours dit : Rik tu finiras par faire une connerie ou te faire tuer si tu ne réfléchis pas avant de faire affaire. Et voilà où j'en suis maintenant, lancé à vive allure au volant d'un camion citerne en plein désert avec pour seule escorte trois voitures renforcées et armées comme des fillettes. Merde Rik.... putain putain mec tu as vraiment foiré sur ce coup là ! Qu'est-ce qui t'a pris de lui dire oui hein ? Tu aurais pas pu faire comme tous les autres, lui rigoler au nez, ou même lui dire non poliment. Toi non il a fallu que tu laisses parler ton cœur. Une jolie fille vient te voir et te demande de l’accompagner au suicide et toi tu dis oui sans la moindre hésitation ! Et en plus tu seras sûrement mort avant que le moindre truc se passe avec elle. Mais merde j'ai été bercé trop près du mur ou quoi ! Fait chier ! Fait chier.

« Encore à te plaindre Rik, tu n'es pas content d’être là avec moi ? Regarde ce spectacle un peu, cette vue dégagée sur l'horizon sans la moindre perturbation, le calme plat. Ca ne te laisse pas penseur ?
-Putain on va tous crever et toi tu t’extasies devant ce foutu désert. Mais atterris Ingoï, on va tous mourir dans ce foutu désert. C'est même pas sur que cette route mène encore quelque part et on est visible comme un nez au milieu de la figure d'un ivrogne, rouge, et qui crie regardez je suis là !
-Il vas falloir que je le dise combien de fois c'est Ying-Oi, et personnellement je ne compte pas crever ici, je n'ai pas fini tout ce que j'ai à faire. Après si tu veux tu peux descendre maintenant et faire du stop pour rentrer !
-J'en ai rien à foutre de comment tu t'appelles. J'aurais jamais du t'écouter et te suivre.
-Tu serais presque craquant quand tu boudes. »

C'est vrai qu'il est mignon quand il fait cette tête la, avec ses cheveux en bataille, ses lunettes d'aviateur et son foulard autour du cou. Mais c'est un vrai con, qu'est-ce qu'il peut être chiant, ça fait trois jours qu'il se plaint non stop ! Comme s'il était le seul ici à avoir conscience du danger. Je commence à en avoir plus que marre. J’espère que la prochaine ville est bientôt, on va manquer de vivres !

Après cette courte, mais fructifiante discussion Ying-Oi, resta un moment dans ses pensées, alors que Rik continuait de vociférer contre tout le monde comme si la terre entière lui en voulait personnellement ! Le camion continuait d'avaler les kilomètres inlassablement toujours plus loin toujours plus loin. Ying-Oi fut tirée de ses pensées par l'un des mercenaires engagés pour le convoi. Elle ne se souvient plus de son nom mais cela n'a aucune importance pour l'histoire. C'était l'heure du changement de poste, à son tour de monter à la tourelle et de faire la sentinelle.

Elle adorait faire ça, sentir le vent lui frôler le corps, le sable lui fouetter le visage. Elle se sentait en vie aux manettes de la tourelle de surveillance. Mais avant d'y monter passage obligé par la couchette. On ne monte pas la garde avec juste un bout de tissu sur les seins, elle a beau aimer le vent et le sable elle n'est pas maso. Après avoir enfilé son plastron en cuire, mis son casque, ses lunettes et ses gants, elle était prête.
Elle prit la petite échelle qui monte à la trappe,directement découpée dans le plafond de la couchette, celle ci manquait de s'arracher à chaque manipulation mais donnait accès au double fond de la cabine et à la tourelle. Dès qu'elle mit la tête dehors le vent la gifla, lui rappelant qu’ici il était le maître.
La tourelle de surveillance était en réalité une ville pièce d'artillerie, sûrement une arme lourde récupérée sur un véhicule militaire et installée là. Un assemblage de pièces métalliques formait une cage et une structure pour encaisser le recul et quelques plaques de fer à l'épaisseur douteuse venaient assurer la protection de l'opérateur. L'opérateur lui avait un vieux siège de tracteur dont il ne restait que la structure, l'assise ayant été refaite avec des lanières de cuire ! Une longue vue avait été greffée sur l'arme en guise se viseur. Elle avait du être réparée un nombre incalculable de fois et bidouillée pire qu'une mobylette.
La nuit commençait à tomber quand Ying-Oi aperçu une première traînée de fumée au loin, le temps de porter son attention dessus qu'elle s'était dédoublée. Son premier réflexe fut de braquer la longue vue dessus pour voir de quoi il s'agissait. Après une première tentative qui se solva par un échec et après avoir nettoyé le verre obstrué par le sable, elle pu voir à travers le viseur de l'arme une bande de motards lancés à vive allure dans leur direction. En un rien de temps l'alerte fut donnée, les trois postes d'arme du camion citerne occupés et les trois voitures prêtes à livrer bataille.

Finalement Rik avait peut-être raison tout à l'heure, se dit-elle ? On va peut-être tous y rester.

22/07/2012

Episode 7 : Mise en bouche


6 mai 2152, entre 22h et 00h, Shamrock (Texas)


Je me présente, je suis monsieur X, et c'est moi qui vous servirai de guide et d'interprète dans cette folle histoire où s'entremêlent les destins d'individus dors et déjà perdus, entrainés par la chute de leur époque. Accrochez-vous, je vous embarque avec moi vers la décadence, un aller simple sans aucune chance de retour.


Il y a une trentaine d'années en arrivant par la mythique route 66 on aurait pu lire un panneau:
« Welcome to Shamrock
Population 51.201 »

Maintenant l'accueil est assuré par un tas de véhicules carbonisés. Une muraille encerclant la ville, aussi bien pour la protéger des rôdeurs que pour y maintenir confinée la déchéance. Cette muraille est percée de postes frontière, comme pouvait l'être le mur de Berlin des années avant sa chute, tous étroitement gardés. La milice privée de l'un des clans influents de la région se charge de cette tache avec un zèle déconcertant. La règle est simple, si tu as de quoi payer tu peux rentrer. Mais une fois à l'intérieur tu n'es pas plus en sécurité, tout est permis tant que ça ne trouble pas les intérêts des différents clans. Dans le cas contraire un milicien se fera une joie de t'écraser le crâne.


Si on devait résumer Shamrock, on parlerait d'abord des nuages de fumée noire que déverse continuellement la pseudo-raffinerie encore en état de marche. Puis viendraient ses innombrables bars, tripots et bordels en tout genre et plus douteux les uns que les autres. Et enfin, pour finir, l'insalubrité de ses ruelles, l'insécurité effervescente de ses entrailles. Shamrock est pourrie de l'intérieur, elle est perdue comme toutes les villes où il reste une activité humaine, si on peut encore l'appeler ainsi.


Mais ce soir c'est à un bordel en particulier que nous allons nous intéresser, le bordel où tout commença pour nos personnages, je suis sûr que vous avez deviné du quel je veux parler. Oh, oui, ce soir nous allons poser nos valises au GazolineDolls.


En cette soirée du 6 mai 2152, l'ambiance y était pesante. L'air chargé d'électricité n'annonçait rien de bon. La tension était palpable, elle plongeait la salle dans une anxiété tonitruante. Personne ne bougeait, mais tous se regardaient en chiens de faïence. Tous savaient que quelque chose aller se passer mais pour le moment ils se contentaient de s'observer en ce demandant lequel allait tout déclencher ou lequel serait le premier à réagir au moment venu. Les filles étaient nerveuses, elle sursautaient à chaque claquement de porte, au moindre courant d'air. Le bordel se figeait, la respiration coupée à chaque fois qu'un nouvel arrivant franchissait le seuil, comme si d'un instant à l'autre un démon allait le franchir à son tour. Plus le temps passait plus l’air devenait moite et se chargeait d’une odeur suffocante, on aurait pu se croire en enfer avec des remontées olfactives de cadavres en décomposition mélangées à la sueur des condamnés. Et en effet ce soir tous seront jugés et condamnés.


Une rumeur ne mit pas longtemps à courir. Elle se propagea dans Shamrock comme une traînée de poudre. Ce soir Jill ferait une représentation unique. Et une telle rumeur ça attire du monde, tout les bras cassés de Shamrock avaient accouru, comme des junkys autour d'un tas de came. Et en effet la représentation sera unique mais ce ne sera pas celle à laquelle on s'attendait, ce ne seront pas les cuisses dénudées de la belle Jill qui déclencheront des sueurs froides à notre public.


L'atmosphère était déjà à son paroxysme quand Eraserhead se mit à jouer. Le flot de trashindustrial que déversait le groupe dans les tympans des clients du GazolinDolls eut l'effet d’un électrochoc. Dès les premières notes la foule est venue se fracasser contre les grilles de la cage dans laquelle jouait le groupe. Le sol tremblait sous les pulsations endiablées de la musique et du public. Le bordel n'avait jamais connut une telle frénésie. Ce soir plus rien n'avait d'importance, drogues alcool et armes circulaient dans tous les sens: on aurait pu se croire revenus au début de l'apocalypse quand tout commençait à partir en vrille. Au moment où Jill monta sur scène le ramassis de raclures venu assister au spectacle s'était transformé en une énorme masse frémissante, se déplaçant comme un seul élément.


Mais quittons la scène pour nous intéresser à une autre partie du bordel. Une dizaine de minutes avant l'entrée de Jill sur scène, un élément non négligeable dans les événement de ce soir avait fait son entrée. Ce n'était pas un démon, quoi que, qui avait franchie le seuil du GazolineDolls mais un groupe de motards à l'allure plutôt poisseuse. Plus crades et immondes les uns que les autres, tout droit sortis d'un bain de poussière. Leur signe distinctif : des tatouages et des piercings. Vous me direz que ici c'est monnaie courante mais un de leurs tatouages les distinguait. Une enorme tête de mort avec un chiffre sur le front étaient tatouées sur le torse de chacun. Ils l'exhibaient fièrement avec leurs blousons de cuire usé jusqu'au trognon ouvert sur leur torse bestial et dégoulinant d'un mélange de poussière et de sueur. Cette mauvaise troupe était une habituée du GazolineDolls et avait plusieurs fois fait affaire avec Bill, elle passait tout les deux trois mois. Ici tout le monde les connaissait et tous en avaient peur. Leur chef avait une réputation qui n'était plus à faire: crimes en tout genre, torture, viol, meurtre et j'en passe, un pur psychopathe sanguinaire qui tuerait père et mère si il ne l'avait pas déjà fait juste pour se divertir. Un concentré d'hyper-violence appelé Arxe, que plus d'un à Shamrock voudrait voir mort, malheureusement personne n'osera jamais lever la main sur lui de peur des représailles. Mais ce soir le GazolineDolls accueillait deux nouveaux dans son entre: l'inconnu à la capuche installé au comptoir, qui n'avait toujours rien commandé et ce type qui venait depuis une semaine s'installant toujours à la même place pour voir le show de Jill.

Dès leur entré monsieur «une semaine» les dévisagea et un rictus de dégout apparu^t dans la foulée sur son visage jusqu'alors inexpressif. Alors que depuis qu'il venait s'assoir à cette table branlante il paraissait perdu dans ses pensées, ce soir il ne quittait plus des yeux Arxe et ses drouguises. Déjà la joyeuse troupe commençait à faire des siennes, les filles ne les aimaient pas trop et pour cause, plusieurs étaient violents avec elles et c'étaient de gros porcs dans tous les sens du terme. Un d'eux s'était déjà amouraché d'une des serveuses en jarretelle et fit valdinguer le plateau qu'elle portait en l'attrapant pour la peloter, scène qui fit rire tout le monde excepté elle et le client qui reçut le plateau sur la tête. Une grosse partie de la bande s'était installée au comptoir et ils y buvaient tous leur sous. Ce qui était remarquable dans cette époque de désolation c'est qu'on avait beau être habitué à l'alcool, l'éthanol frelaté qu'on servait dans ce genre d'établissement explosait inlassablement la tête en deux ou trois verres. L'état de ces énergumènes allait en empirant, seul Arxe resté lucide, lui avait sentit, on ne trompe pas un vieux loup, il savait que ça aller merder et ça le mettait en joie.

Et ce qui devait se produire se produisit. Un des motards, complètement déchiré, vient bousculer l'inconnu à la capuche. Celui ci ne bougea pas d'un cil dans un premier temps, mais l'alcool aidant, le drouguise d'Arxe revient à la charge demandant des excuses comme si c'était lui qu'on venait de bousculer. A quoi pensât-il quand aussitôt dit aussitôt fait, il se retrouva en guise d'excuse avec les deux énormes bouches, noires et profondes, d'un canon scié devant les yeux? Ça on ne le saura jamais il n'eut pas le temps de fermer une dernière fois les paupières, que sa cervelle s'écrasait contre son pote juste derrière. Juste après l'énorme détonation du coup de feu, qui couvrit même les slaves musicales de Eraserhead , le silence fut total, seul le bourdonnement des dernières notes retombait lentement. Le bordel s'arrêta de vivre le temps d'une respiration qui dura une éternité pour tout le monde. L'inconnu à la capuche ne semblait pas bouger, le bras tendu, brandissant le canon scié qui venait de vaporiser le crâne du pauvre homme. De la fumé s'échappait des deux canons et du reste de tête, le corps glissa lentement, seul mouvement de tout le bordel Puis lorsqu'il toucha le sol tout s'accéléra et repartit de plus belle.